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Magazine Franco-Israélien de l'Alyah et de l'intégration N°2 -Mai 2008 - Iyar 5768
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Président Shimon Pérès a été accueilli à Paris ! Il a été reçu en ami et c'est le début d'un échange qui va s'accroître. Il nous faut surmonter 40 ans d'histoire difficile depuis De Gaulle à Sarkozy. C'était très dur. Heureusement les temps ont changé et c'est bon aujourd'hui pour Israël.
JK - En ce qui concerne l'Alya, nous avons entendu qu'elle pourrait être privatisée? Qu'en pensez vous ?
AP - Peut-être qu'on en parle. Des associations sont trèsactives et prennent une part importante à l'Alya. Il nous faut citer entre autres Nefech Benefech, AMI. Mais le grand leader et responsable est et restera l'Agence Juive.
dans un pays nouveau. Il faut être bien préparé. Aujourd'hui, on peut prendre son temps. Le choix est possible. Il est vrai que si l'on peut avoir une promesse de travail, c'est mieux.
La question de la langue est fondamentale. Sans l'hébreu, c'est très frustrant. L'AJ propose des cours afin que le futur olé soit plus à l'aise pour communiquer. Mais même avec ces difficultés, l'expérience est exhaltante. Pour rien au monde, je ne changerai ma place.
JK - Monsieur l'Ambassadeur, vous êtes aussi un écrivain avec votre premier livre «Les secrets d'un diplomate»* qui a rencontré un vif succés. Pouvez-vous nous annoncer quelque chose de nouveau dans ce domaine ?
A ses côtés, ce sont des
organisations sérieuses,
solides comme AMI, qui
complémentent l'AJ. Mais
c'est le rôle historique de
AP : Je viens de sortir mon deuxième livre, en hébreu qui raconte la vie de mon père, Haïm Pazner, et qui
l'AJ d'amener des juifs en Israël. Un olé a un besoin énormede soutien et d'aide et AMI joue un rôle très important. La Alya en provenance du monde entier. Rien de comparable avec les années 98-99 et l'arrivée massive des juifs d'URSS. Malgré tout, les olim continuent d' arriver en Israël. Il est vrai que l'on peut considérer que c'est pratiquement la fin de l'Alya avec les éthiopiens. Non, vraiment, il n'y aura pas de
privatisation de l'Alya. Nous pensons que le futur du peuple juif se trouve en Israël.
«Il existe un fl ux continuel de gens qui entrent et qui sortent de tous pays et Israël n'est pas épargné»
JK - Que pensez vous du grand nombre d'israéliens qui sont hors d'Israël et des accords qui existent pour qu'ils reviennent ?
AP - Il est vrai qu'un nouveau plan a été mis en place pour les faire revenir. D'ailleurs, prés de 4000 israéliens sont inscrits à ce jour dans ce plan. Vous savez, on ne peut pas les forcer à revenir mais les aider à le faire. D'un autre côté, nous nous situons dans une globalisation mondiale et ce qui existe pour Israël vaut pour n'importe quel autre pays du globe. Il existe un flux continuel de gens qui entrent et qui sortent de tous pays et Israël n'est pas épargné. On ne peut pas empêcher la compétition avec les Etats-Unis qui offre de gros salaires aux jeunes diplômés, ce que l'on espère, c'est qu'après une expérience de 5 à 6 ans à l'étranger, ces jeunes reviennent car ils aiment Israël, leur pays. Quand vous voyez qu'un docteur touche à peine 1500 dollars ici alors qu'aux US on lui propose 10 fois plus. La tentation est grande : C'est la conséquence du monde moderne .
Maintenant, il existe des israéliens qui font des allers retours, les moyens de transport le permettent. Le Chabbath, ils reviennent pour être avec leur famille et la semaine ils repartent. Ils n'en restent pas moins israéliens.
JK - Si vous donniez un conseil à un futur olé, quel serait il?
AP - D'abord, je lui conseillerai de faire un voyage d'étude, avant de s'installer pour explorer toutes les possibilités qui peuvent s'offrir à lui en matière de travail, d'éducation et de découverte du pays. Il ne doit pas venir en aveugle. Découvrir la Galilée et le Néguev où l'on fait le maximum pour le développement de ces régions. Chaque Alya est difficile.
C'est comparable pour un ambassadeur qui part en poste
s'intitule « Haïm Pazner, l'homme qui savait ». Il était Représentant de L'Agence Juive à Genève lors de la 2ème guerre mondiale. Mon père a combattu le nazisme, il a sauvé des milliers et des milliers de juifs. Il fallait que cela se sache. Il s'agit d'une page terrible de notre histoire. C'est une histoire passionnante qui se situe à Genève pendant la guerre. Je me suis fait aider par Martin Guilbert afin de rassembler toutes les informations de l'époque.
«Je serais toujours au service d'Israël. La cause d'Israël et la cause juive me passionnent.»
JK - Quels sont vos projets, Monsieur l'Ambassadeur ?
AP - D'abord, j'essaie de faire mon travail le mieux possible et malgré mon âge, je regarde de l'avant. Je ne prendrais jamais ma retraite. Il y a encore beaucoup à faire au KH. Après le KH, on verra bien. Je serai toujours au service d'Israël. Je ne ferai jamais de business privé. La cause d'Israël et la cause juive me passionnent et c'est ce que je continuerai à faire.
Sur cette note optimiste l'entretien prend fin, nous sommes encore sous le charme de cet homme qui « ne vieillit pas », cet écrivain de talent que l'on aurait pu écouter encore et encore, cet homme d'action qui reprend du service lorsque l'on fait appel à lui, cet homme de conviction enfin, encore et toujours au service d'Israël.
* «Les secrets dʼun diplomate»
paru aux Editions du Rocher