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Magazine Franco-Israélien de l'Alyah et de l'intégration N°2 -Mai 2008 - Iyar 5768
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les niveaux de chacun d'entre
nous donc se sont de longues
journées.
Et comment sentez vous le
niveau ? Ressentez vous
toujours une barrière vis-à-vis
de la langue ?
Levana : Le niveau des cours
que l'on reçoit est très élevé,
que ce soit en hébreu ou en
anglais. Et heureusement car
on nous prépare à rentrer dans
les universités israéliennes.
Mickaël : Aujourd'hui on peut
dire qu'il n'y a plus vraiment
vous?
Levana : Nous ne recevons
plus le Sal Klita (panier
d'intégration) mais touchons
une bourse de 600 shekels, ce
qui est trop peu pour tout ce que
l'on doit payer. On doit donc
travailler pour percevoir plus
et bien sûr recevons l'aide de
nos parents. Certains travaillent
comme shomer (gardien) et
font la sécurité, d'autres comme
serveurs, baby sitters ou autres.
Mickaël : Il est vrai que c'est
difficile, mais nous nous en
de barrière, car nous comprenons et parlons tous dans un très bon niveau.
Mais il est sûr qu'il nous reste encore à progresser pour ne pas avoir de problèmes plus tard à l'université.
Qu'avez-vous l'intention d'étudier l'année prochaine ?
Levana :Pour rentrer en université dans la section que l'on veut étudier, il est nécessaire de passer et de réussir les tests psychométriques avec le niveau et la note demandés
sortons bien. Nous vivons bien, sans nous priver, nous sortons, nous nous amusons... Il faut ce qu'il faut pour arriver à vivre seul dans un nouveau pays ! Il faut du temps, de la patience et du courage !
Très bien, je vous félicite ! C'est vrai, il faut reconnaître que
vous avez beaucoup de mérite !
Merci (rires)
Merci !
par l'université. Certains
d'entre nous se sont
inscrits à Ashkelon, Bar Ilan (Ramat Gan) ou à l'université de
Et la situation politique en Israël ? Vous vivez à Ashkelon où tombent régulièrement des
Tel Aviv en Optométrie, Gestion d'entreprise, Médecine, Journalisme, Langues ou encore Sciences politiques. Moi je suis intéressée par une école de publicité à Natanya.
Et vous Mickaël ?
J'ai 20 ans et tout israélien de cet âge est à l'armée et c'est ce que je veux faire. J'ai passé la visite médicale demandée sur lettre de l'Armée et normalement, je rentre l'année prochaine pour une période de 2ans. Après je déciderai des études que je poursuivrais.
Ainsi l'armée vous a déjà convoqués ?
Oui, tout immigrant ayant fait son alya avant l'âge de 20 ans doit passer par l'Armée. Mickaël a déjà passé la visite et moi, ainsi que deux autres amies, sommes convoquées le 5 mai à Beer Sheva.
Nous verrons s'ils veulent nous engager tout de suite ou à la fin de nos études dans 3 ou 4 ans.
Et tout ça ne vous fait pas peur ? Vous arrivez à vous débrouiller sans vos parents, dans de tels moments où leurs conseils seraient les bienvenus ?
Levana : Nous recevons toujours leur aide et leurs conseils, par téléphone ou internet ! Mais il est vrai que la distance nous force à décider par nous même.
Mickaël : On ne doit pas avoir peur, on a décidé de faire notre Alyah, ce qui signifi e devenir israéliens et donc passer par toutes ces étapes.
D'un point de vue financier, comment vous débrouillez-vous?
Qassam, cela ne vous inquiète pas plus ?
Levana : En montant en Israël, nous connaissions les risques d'attentats ou de guerre. Bien sûr, les Tseva Adom (« couleur rouge », alerte en cas de qassam) et sirènes, tout ça est nouveau pour nous. C'est peut être malheureux à dire mais on s'y habitue. Nous voulons vivre dans ce pays et ceci implique accepter les contraintes. Ceci fait partie des choses à accepter et avoir peur ne changera rien à la situation.
Mickaël : Nous ne sommes pas différents des israéliens là-dessus. Surtout à Ashkelon où ce phénomène est nouveau pour tout le monde, israéliens comme immigrants.
Et ceci ne semble pas gêner l'immigration en Israël et surtout à Ashkelon ! Nous rencontrons de plus en plus d'immigrants français. Il y a aussi beaucoup de russes et de sud américains.
Bien, Kol ha kavod (bravo) ! C'est tout le journal La Lucarne qui vous félicite vous et vos amis. Merci beaucoup de nous avoir aidé à écrire cet article.
Mickaël : Merci à vous de vous intéresser à notre Alya. C'est important que les gens sachent que l'on peut réussir à s'intégrer et que cela implique des sacrifices, que l'on soit jeunes ou adultes.
Levana : Nous sommes deux à répondre aux questions mais tous les français de Calanit veulent vous féliciter et vous souhaiter une bonne continuation.
Merci beaucoup, bonne continuation à vous aussi !
Beatslah'a !